dimanche 19 juin 2011

La diabolisation des extrêmes

Loin de moi l'idée de faire l'apologie des extrêmes, je vais cependant râler un petit coup.
De nombreuses personnes écartent immédiatement les partis extrêmes car le mot "extrême" leur fait peur, ou pire l'écartent en disant "pas envie du nazisme d'Hitler" ou "pas envie du communisme de Staline" sans même s'intéresser de près aux idées proposées. Que quelqu'un ne vote pas pour un parti à causes d'idées qu'il juge très mauvaises est un bon argument mais ne même pas chercher à connaître ces idées est selon moi une erreur.
Outre les médias, la cause de ce phénomène est peut-être liée à l'éducation (de l'école pas des parents).
En effet, on nous apprend dans les matières littéraires à modérer ses propos, ses idées, et à privilégier ce que voudrait lire le correcteur à ce qu'on pense réellement, pour ne pas avoir de mauvaise note. "Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir" ; "dans un premier temps, donnez les arguments POUR et dans un deuxième temps les arguments CONTRE et concluez" bref "ni pour ni contre bien au contraire" comme dirait Coluche.
Voilà où la société semble se diriger, ne plus avoir d'opinions tranchées, laisser les autres décider à notre place (puisqu'ils ont un avis, contrairement à nous), rester dans "la norme" en votant pour des partis "classiques" ce qui nous permettra d'en parler aux collègues sans risquer se passer pour un extrémiste, un terroriste, un néo-nazi ... (mais je le rappelle ce n'est pas un article pro-extrême mais plutôt pour dénoncer les avis tout faits, les idées bateaux, les votes "parce que c'est moins pire que l'autre fou/folle")
N'hésitez pas à réagir  ;)

2 commentaires:

  1. Pourquoi pas? C'est peut etre de la que ça vient.

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  2. oai ! yen a marre des ni oui ni non ! et yen a marre de mettre tout le monde dans une norme pré-établie où ""tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Cette norme est imposée de façon plus ou moins consciente dans l'esprit des gens et n'est jamais dite clairement. Il est juste que nous ne voulons pas revivre (pour ceux qui l'ont vécu) les régimes précédemment cités, mais que cela ne nous empêche pas d'avoir des opinions tranchées qui certes manquent parfois de relativisation mais qui ont au moins le mérite de faire avancer les choses.

    Exemple: petit clin d'oeil au bac de philo. c'est bien gentil cette histoire, on apprend à "réfléchir" (c'est un beau concept qui veut tout et rien dire à la fois ça d'ailleurs ^^), MAIS réfléchir pour ne pas en savoir plus après qu'avant ça devient vite vexant !

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