samedi 23 juillet 2011

Régime norvégien

J'adore les médias  :D  (à propos des attentats en Norvège et du suspect arrêté)



Pour les besoins de l'enquête, la police se refuse toutefois à dévoiler le nom du suspect, identifié par les médias norvégiens comme étant Anders Behring Breivik. Sur son profil sur Facebook, l'homme à la chevelure blonde mi-longue se décrit comme "conservateur", "chrétien", célibataire, intéressé par la chasse et par des jeux tels que "World of Warcraft" et "Modern Warfare 2".  source Le Monde

La police ne veut pas dévoiler le nom mais les médias se permettent de le faire normal quoi et ensuite premier réflexe : aller éplucher son compte facebook et oulà il aime la chasse et des jeux vidéos violents plus aucun doute il est coupable, je me demande pourquoi on paye autant de policiers alors que des journalistes savent faire la même chose mais plus rapidement  :)

dimanche 10 juillet 2011

Scandale chez les Suisses

Des enfants de chômeurs privés de cantine à Thonon-les-Bains


Le maire (UMP) de Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, a décidé de «restreindre» à la rentrée prochaine l'accès des enfants de chômeurs aux cantines scolaires en raison «du manque de place», a dénoncé vendredi un parent d'élève.
«Lorsque j'ai voulu inscrire mon fils de 10 ans à la cantine pour la rentrée, comme je le fais depuis quatre ans, on m'a rétorqué que quatre jours par semaine ce n'était pas possible car j'étais au chômage», a raconté Christophe, demandeur d'emploi depuis le mi-mai, confirmant une information du Dauphiné Libéré. «Il est difficile d'expliquer à un enfant que d'un seul coup, parce que son père est au chômage, il n'a plus le droit d'aller à la cantine. C'est une affaire d'adulte qui ne le regarde pas», a souligné le père de famille joint par l'AFP.

Le règlement intérieur, voté par le conseil municipal de Thonon-les-Bains en avril dernier, exige des demandeurs d'emploi de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles. «On n'a jamais voulu stigmatiser les chômeurs, mais face à des problèmes de places, nous avons dû établir un critère, qui nous semble juste, celui de la disponibilité des parents», se défend Jean Denais (UMP), maire de Thonon-les-Bains.
Selon lui, les effectifs ont augmenté: 440 repas par jour ont été servis en moyenne en 2000 contre 652 en 2010 par les restaurants scolaires de la commune. «Nous ne voulons pas priver les enfants de chômeurs de cantine, mais donner la priorité aux familles qui travaillent et ne peuvent pas les garder. D'ailleurs, le premier mois de chômage, le temps pour le parent de s'adapter, les enfants sont accueillis normalement», précise le maire.
«Le planning mensuel de réservation, destiné uniquement aux parents chômeurs, nous pointe du doigt, alors que nous sommes loin d'être fiers de la situation dans laquelle nous sommes. En plus dans mon cas, j'aurais de toute façon payé la cantine au tarif intermédiaire soit 3,81 euros», a déploré Christophe.
(Source AFP)

Manque de places et donc plutôt que de trouver une solution en recrutant quelqu'un si c'est un problème de personnel ou  en agrandissant les locaux ou en mettant en place un système à 2 services si c'est à cause de l'espace disponible, on préfère choisir arbitrairement d'exclure certains enfants de la cantine.
Venant de cette région vous pourrez me dire qu'à peu de choses près ça aurait pu être une autre catégorie de personnes qui aurait été ciblée mais dans tous les cas c'est scandaleux.

vendredi 1 juillet 2011

DSK

Retournement de situation dans l'affaire DSK: un mois et demi après son arrestation pour tentative de viol présumée d'une femme de chambre, Dominique Strauss-Kahn comparaîtra à 17H30 (heure de Paris) devant le tribunal pénal de Manhattan pour une audience annoncée jeudi soir à la surprise générale. Selon le New York Times, les accusations contre l'ancien patron du FMI seraient sur le point de s'effondrer, les enquêteurs ayant découvert des "lacunes majeures dans la crédibilité" de l'accusatrice.

Voilà comme prévu, la pseudo-victime après avoir racolé auprès de ses commanditaires et de ses victimes va gentiment retirer sa plainte puisque le poste pour le FMI vient d'être attribué belle coïncidence mais tellement prévisible. Par contre j'aurais parié sur un directeur du FMI américain mais bon.
Les déclarations à gauche comme à droite étant inintéressantes, on les laissera parler dans leur coin.

jeudi 30 juin 2011

Superbe article

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/29/absurde-demondialisation_1542434_3232.html

Une récente étude a confirmé une fois de plus l'exceptionnelle impopularité auprès de l'opinion publique française de l'ouverture des marchés. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que l'appel à relever les droits de douane se trouve massivement plébiscité par l'opinion. Il n'est pas non plus étonnant que le thème provocateur de la démondialisation prenne comme un feu de brousse. Cette thèse va bien au-delà des thèses de la régulation de la mondialisation, puisqu'elle envisage une forme de déconnexion par rapport à l'économie mondiale au travers de la réduction des échanges commerciaux et l'autocentrage économique.
Pour vivre heureux, vivons cachés ! Comment expliquer une telle méfiance de l'opinion vis-à-vis de l'ouverture des marchés ? Pourquoi, néanmoins, la démondialisation est-elle une idée absurde qui n'a de surcroît aucune chance de voir le jour ? Comment, néanmoins, répondre politiquement aux problèmes sociaux que pose l'intensification de la globalisation.
Il faut tout d'abord admettre que la défiance vis-à-vis du libre-échange n'est absolument pas spécifiquement française. Il y a un an, une étude américaine rappelait que 70 % des Américains considéraient que les accords de libre-échange signés par les Etats-Unis avaient été dommageables à l'emploi et que 60 % de ces mêmes Américains étaient favorables à des restrictions commerciales.
En réalité, aujourd'hui, dans la plupart des pays occidentaux, la préférence pour le libre-échange est extrêmement faible, contrastant avec sa singulière expansion dans les pays en développement, pour qui commerce et développement ne sont que les deux faces d'une même réalité. Comment donc expliquer cette défiance ? Trois facteurs jouent. Le premier résulte du fait que les avantages indiscutables de la libéralisation des échanges sont lents et diffus, tandis que ses coûts sont immédiats et visibles.
Personne ne s'extasie de la baisse des prix des produits de consommation courante qui découlent pourtant de la mondialisation. En revanche, tout le monde est spontanément porté à incriminer la mondialisation lorsqu'une usine ferme ses portes au prétexte qu'elle ne peut plus supporter la concurrence étrangère.
La seconde raison tient au fait que l'ouverture des marchés n'est pas socialement neutre. Elle crée des gagnants et des perdants. Les gagnants, ce sont évidemment les consommateurs, c'est-à-dire nous tous, ainsi que les personnes qualifiées travaillant sur des créneaux spécialisés, tandis que les perdants sont souvent les travailleurs non qualifiés des secteurs à faible valeur ajoutée faisant appel à une forte main-d'oeuvre substituable.
Or autant il est facile d'accepter l'idée que les pays développés doivent abandonner les créneaux à faible valeur ajoutée pour se concentrer sur les créneaux à forte valeur ajoutée, autant il est difficile d'organiser cette transition. On peut penser à la reconversion et à la requalification. Mais, pour les personnes peu qualifiées et âgées, une telle démarche paraît souvent très difficile, ce qui explique d'ailleurs pourquoi la plupart des programmes de compensation existant aux Etats-Unis depuis 1962 ou en Europe depuis le milieu des années 2000 n'ont pas produit de résultats très convaincants.
La troisième explication à cette méfiance réside dans le fait que, au sein même des gagnants, la répartition des gains de la mondialisation demeure très inégale. Les multinationales en profitent plus que les petites entreprises et les actionnaires bien davantage que les salariés. Mais pourquoi, en dépit de tous ces éléments, la libéralisation des échanges s'intensifie-t-elle ? D'abord, parce que, plus le commerce mondial se développe, plus la croissance mondiale s'intensifie. Ce fait historique est attesté et personne ne le conteste.
Mais il y a une autre explication, encore plus concrète. La réalité du commerce mondial est en effet très éloignée de l'idée que l'on s'en fait. Tout le monde s'imagine que le commerce s'effectue entre des Etats, alors qu'en réalité il s'effectue d'abord et avant tout entre des entreprises et leurs filiales. Il n'y a pratiquement plus de produits fabriqués dans un pays et achetés dans un autre.
Lorsqu'on dit par exemple que la Chine exporte pour 2 milliards de dollars (1,39 milliard d'euros) d'iPhone vers les Etats-Unis et que ses exportations accroissent le déficit américain, il faut savoir que, sur ces 2 milliards, 4 % seulement reviennent aux Chinois, alors que 96 % de la valeur ajoutée du produit va dans des pays aussi différents que l'Allemagne, le Japon, la Corée et bien entendu les Etats-Unis. Le produit est exporté de Chine, mais, en réalité, il est fabriqué à travers le monde ! Ce qui signifie bien évidemment que la notion de déficit commercial devient aujourd'hui difficile à cerner, compte tenu de la dispersion planétaire de la chaîne de valeur.
Cette réalité a deux conséquences. La première est qu'elle rend de plus en plus difficiles, voire quasi impossibles, des mesures de protection dans un secteur, car, en protégeant un secteur, on en pénalise forcément un autre. Prenons un exemple : lorsque les Américains ont voulu pénaliser les importations d'acier européen pour protéger leur sidérurgie malade, ils ont immédiatement provoqué la colère des industriels de l'automobile, qui ont vu le prix de l'acier augmenter et brandi la menace de licenciement dans ce secteur. C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, quand des députés appellent à acheter Airbus plutôt que Boeing, ils croient qu'Airbus est intégralement fabriqué en Europe et Boeing intégralement fabriqué en Amérique.
Mais, en réalité, 50 % de la valeur ajoutée d'Airbus et de Boeing proviennent de sous-traitants qui se situent à travers le monde. Ce qui veut dire que beaucoup de sous-traitants français profitent de la fabrication de Boeing, tandis que beaucoup de sous-traitants américains profitent de la fabrication d'Airbus ! En achetant plus d'Airbus, on ne protège pas nécessairement plus l'emploi européen. Ce seul exemple démontre l'absurdité de la thèse de la démondialisation, car elle s'appuie sur un schéma commercial qui prévalait au XXe siècle, mais plus au XXIe siècle. Est-ce à dire pour autant qu'il n'y a rien à faire ? Certainement pas.
Il y a aujourd'hui deux grands sujets de régulation importants. La régulation financière et la régulation environnementale. Sur la régulation financière, les progrès sont ambigus et limités, malgré l'ampleur de la crise financière. A travers l'affaire grecque, on voit d'ailleurs que certains Etats, dont la France, continuent à vouloir protéger les banques, ce qui montre à quel point nous continuons à vivre dans une économie où les gains financiers sont privatisés, mais où les pertes sont socialisées. Nous payons pour les fautes des banques. L'autre grande question concerne la prise en compte de la protection de l'environnement dans les échanges commerciaux. Pour avancer sur cette voie, la taxation aux frontières est parfaitement contre-productive, car elle est très difficile à mettre en oeuvre et peut conduire très facilement à des mesures de rétorsion.
En revanche, la mise en place d'une taxe carbone s'appliquant indifféremment aux produits nationaux et aux produits importés a l'avantage de pénaliser ceux qui ne font pas d'efforts en matière d'environnement sans pour autant créer de discrimination entre nationaux et étrangers. La démondialisation, c'est la thèse de la préférence nationale appliquée à l'économie. Elle est économiquement inefficace et politiquement effrayante.
Zaki Laïdi, directeur de recherche à Sciences Po (Centre d'études européennes)

vendredi 24 juin 2011

L'histoire se répète

Incroyable je n'ai pas pu éteindre ma radio jusqu'à 3h30 du matin tellement c'était intéressant.
Outre la fascisation du monde et une ville des Etats-Unis qui souhaite garder les clés de ses habitants "pour les protéger", ou encore une sénatrice américaine qui a proposé que les Irakiens payent pour l'occupation des Etats-Unis (où va-t-on) ou encore un député anglais qui déclare que les handicapés qui travaillent devraient gagner moins que le smic. Colonisation et appauvrissement de pays occupés, mesures contre les handicapés, mesures ultra-sécuritaires, l'histoire se répète et personne ne bronche (cf grenouille)
Les gouvernements sont en train de faire tourner la planche à billets, les Américains détournent l'attention sur l'Europe et la Grèce pour éviter la chute inévitable du dollar, certaines banques divisent par 2 les retraits par carte bleue faute de liquidités (banque postale en France) avec même des soi-disant pannes informatiques qui empêchent des retraits, ils sont en train d'augmenter le nombre d'automates pour pouvoir ne plus rien donner du tout en simulant des pannes (étonnant d'avoir autant de pannes vus tous les ingénieurs qui y travaillent) bref le monde dérive et comme un symbole les îles à Dubaï en forme de palmiers et celles représentant le monde où chaque milliardaire achetait son propre îlot ... sont en train de couler à une vitesse bien plus rapide que prévue et dérivent carrément.
Et pour se protéger, les gouvernements vont mettre progressivement en place des lois pour éviter que les gens ne se ruent vers les matières premières (or, argent pour ne citer qu'eux), déjà une loi en cours soi disant pour éviter les voleurs de cuivre mais qui touche tout le monde.
Superbe vidéo sur l'histoire qui est en train de se répéter et une facette qu'on ne nous apprend pas à l'école (trop dangereux pour les gouvernements).
http://www.goldmoney.com/video/fiat-money-inflation-in-france-part-2-assignats.html 
Bref si vous voulez lire des articles très intéressants : http://www.jovanovic.com/blog.htm

jeudi 23 juin 2011

Mystère météorologique

Bonsoir,
Rien à voir avec les posts précédents mais là j'ai une envie de parler météo  :D
Qui peut m'expliquer l'intérêt de regarder la météo la veille au soir pour le lendemain sachant que le pourcentage qu'ils aient bon est aussi élevé qu'en imaginant soi-même le temps de demain en fonction du temps de la journée et d'un peu de flair ? Et de toute façon s'il fait pas beau ça va changer quoi de la savoir à l'avance ?
Et je n'oserai m'attaquer au phénomène de société qui incite à parler de la météo quand on ne sait pas quoi dire ... parce que c'est ce que je suis en train de faire  :)

dimanche 19 juin 2011

La diabolisation des extrêmes

Loin de moi l'idée de faire l'apologie des extrêmes, je vais cependant râler un petit coup.
De nombreuses personnes écartent immédiatement les partis extrêmes car le mot "extrême" leur fait peur, ou pire l'écartent en disant "pas envie du nazisme d'Hitler" ou "pas envie du communisme de Staline" sans même s'intéresser de près aux idées proposées. Que quelqu'un ne vote pas pour un parti à causes d'idées qu'il juge très mauvaises est un bon argument mais ne même pas chercher à connaître ces idées est selon moi une erreur.
Outre les médias, la cause de ce phénomène est peut-être liée à l'éducation (de l'école pas des parents).
En effet, on nous apprend dans les matières littéraires à modérer ses propos, ses idées, et à privilégier ce que voudrait lire le correcteur à ce qu'on pense réellement, pour ne pas avoir de mauvaise note. "Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir" ; "dans un premier temps, donnez les arguments POUR et dans un deuxième temps les arguments CONTRE et concluez" bref "ni pour ni contre bien au contraire" comme dirait Coluche.
Voilà où la société semble se diriger, ne plus avoir d'opinions tranchées, laisser les autres décider à notre place (puisqu'ils ont un avis, contrairement à nous), rester dans "la norme" en votant pour des partis "classiques" ce qui nous permettra d'en parler aux collègues sans risquer se passer pour un extrémiste, un terroriste, un néo-nazi ... (mais je le rappelle ce n'est pas un article pro-extrême mais plutôt pour dénoncer les avis tout faits, les idées bateaux, les votes "parce que c'est moins pire que l'autre fou/folle")
N'hésitez pas à réagir  ;)

samedi 18 juin 2011

Clivage gauche-droite



Je pense que la chanson parle d'elle-même et qu'elle recense bien (avec caricature certes) les caractéristiques de nos 2 partis adorés.

vendredi 17 juin 2011

T'en veux ? (cannabis)

L'ancien ministre socialiste de l'Intérieur Daniel Vaillant a présenté ce mercredi une proposition de loi pour légaliser le cannabis. Les députés qui l'accompagnent ne proposent pas simplement de dépénaliser l'usage de cette drogue "douce" qui, ils le reconnaissent, n'est pas "anodine", mais de créer une véritable filière contrôlée par l'État, comme c'est le cas avec l'alcool ou le tabac. La production et la distribution du cannabis seraient gérées par l'État.

Je suis pour pour plusieurs raisons : déjà je ne vois pas pourquoi interdire le cannabis alors que le tabac et l'alcool sont autorisés, ce dernier faisant bien plus de morts chaque année que le cannabis.
Ensuite l'autoriser c'est le meilleur moyen de la contrôler, de remplir les caisses de l'État, d'éradiquer le trafic et ainsi diminuer la délinquance.
Cependant, cette mesure ne doit pas à mon avis être appliquée sans faire autre chose avant : tout le monde sait que la majeure partie du trafic a lieu dans les banlieues, cités, endroits où le taux de chômage est beaucoup trop élevé ce qui a permis la naissance de tels trafics. Pour éviter que d'autres trafics naissent à la place de celui du cannabis, il faut implanter des entreprises dans les banlieues, proches des cités, aidées par l'État avec une prime (qui pourrait largement être payée par la vente de cannabis) et ainsi rendre le taux de chômage acceptable et par conséquent diminuer la délinquance qui est le résultat du manque de travail. Pourquoi ne pas imaginer carrément des entreprises dans les cités de production/emballage/vente de cannabis ? (les consommateurs se fourniraient ainsi au même endroit)
Voilà donc pour moi oui à la dépénalisation du cannabis qui peut avoir de nombreux avantages mais tout en diminuant le chômage dans les zones touchées pour éviter de nouveaux trafics plus importants.
Et à la question "et les autres drogues" je répondrai "et pourquoi pas" de toute façon les consommateurs feront tout pour s'en fournir donc autant légaliser et ainsi stopper de gros trafics et diminuer la délinquance plutôt que de se mettre des œillères et favoriser la trafic par l'inaction de l'État.
Je suis cependant en faveur de lois plus strictes sur le cannabis au volant par exemple.

mardi 14 juin 2011

Hommes et Politique

De toute façon, l’actualité montre qu’objectivement, il y a autant de pourris à droite qu’à gauche. [...] Le pouvoir métamorphose les gens dès le plus bas des échelons, ou n’attire que les pourris.

Je suis évidemment tout à fait d'accord mais selon moi le problème est que la politique est devenue un métier, une profession socialement élevée dans la société alors que selon moi les personnes qui font de la politique devraient avoir avant tout des idées pour améliorer la société plutôt qu'avoir fait des études pour savoir manipuler les gens et pouvoir défendre n'importe quelle opinion sans pour autant la partager.
Après j'ose espérer que le pouvoir et l'argent attirent les pourris plutôt qu'il métamorphose les gens car le fait d'avoir des idées bien ancrées dans son esprit et une vision claire de ce que l'on compte faire fait passer le pouvoir et l'argent au second plan, c'est le seul espoir auquel je me raccroche car si le pouvoir métamorphose les gens, alors on ne peut plus espérer d'homme politique honnête, avec de vraies valeurs, qui est là car ses idées profondes ont été approuvées par les Français et qui va faire ce qu'il a prévu puisque dans sa tête c'est son idéal.
La professionnalisation de la politique est peut-être la raison pour laquelle les Français s'y intéressent de moins en moins, jugent tous les politiques de "pourris", que la gauche et la droite c'est bonnet blanc et blanc bonnet, bref que quelque soit la personne élue, les mêmes choses se produiront.
Mon idéal politique est une personne du peuple (=qui ne fait pas d'études de démagogie en gros), auquel tous les Français pourraient s'identifier (ce qui n'est plus le cas actuellement), qui est porteur d'idées novatrices et intéressantes qu'il mûrit au quotidien en les confrontant avec d'autres, avec un discours clair et concis : un autre problème se pose alors, les médias et leur objectivité mais ce n'est pas le sujet.
Ensuite on peut se demander si "n'importe qui" peut exercer le rôle de Président ou de ministres.
Honnêtement je n'en sais rien mais j'ose espérer que oui sinon cela voudra dire que ce métier aura été transformé pour n'être accessible qu'à une certaine élite ce qui serait un scandale.

L'histoire de la grenouille

Je ne peux imaginer mon blog sans ce texte d'Olivier Clerc ; bonne lecture



Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.

 Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.
Elle est bientôt tiède.
 La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
- La température continue à grimper.
L'eau est maintenant chaude.
C'est  un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais
 elle ne s'affole pas pour autant.

- L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie,
 alors elle supporte et ne fait  rien.

- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout
 simplement finir par cuire et mourir.

- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du
 temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte .

- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées et nous dérangent mollement à ce jour,
 ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité , à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple
 à accepter des conditions de vie décadentes, voire
DRAMATIQUES.

Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des  choses...
Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain.
Maintenant ,
C'EST  AUJOURD'HUI !!!
Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit,  donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.