dimanche 10 juillet 2011

Scandale chez les Suisses

Des enfants de chômeurs privés de cantine à Thonon-les-Bains


Le maire (UMP) de Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, a décidé de «restreindre» à la rentrée prochaine l'accès des enfants de chômeurs aux cantines scolaires en raison «du manque de place», a dénoncé vendredi un parent d'élève.
«Lorsque j'ai voulu inscrire mon fils de 10 ans à la cantine pour la rentrée, comme je le fais depuis quatre ans, on m'a rétorqué que quatre jours par semaine ce n'était pas possible car j'étais au chômage», a raconté Christophe, demandeur d'emploi depuis le mi-mai, confirmant une information du Dauphiné Libéré. «Il est difficile d'expliquer à un enfant que d'un seul coup, parce que son père est au chômage, il n'a plus le droit d'aller à la cantine. C'est une affaire d'adulte qui ne le regarde pas», a souligné le père de famille joint par l'AFP.

Le règlement intérieur, voté par le conseil municipal de Thonon-les-Bains en avril dernier, exige des demandeurs d'emploi de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles. «On n'a jamais voulu stigmatiser les chômeurs, mais face à des problèmes de places, nous avons dû établir un critère, qui nous semble juste, celui de la disponibilité des parents», se défend Jean Denais (UMP), maire de Thonon-les-Bains.
Selon lui, les effectifs ont augmenté: 440 repas par jour ont été servis en moyenne en 2000 contre 652 en 2010 par les restaurants scolaires de la commune. «Nous ne voulons pas priver les enfants de chômeurs de cantine, mais donner la priorité aux familles qui travaillent et ne peuvent pas les garder. D'ailleurs, le premier mois de chômage, le temps pour le parent de s'adapter, les enfants sont accueillis normalement», précise le maire.
«Le planning mensuel de réservation, destiné uniquement aux parents chômeurs, nous pointe du doigt, alors que nous sommes loin d'être fiers de la situation dans laquelle nous sommes. En plus dans mon cas, j'aurais de toute façon payé la cantine au tarif intermédiaire soit 3,81 euros», a déploré Christophe.
(Source AFP)

Manque de places et donc plutôt que de trouver une solution en recrutant quelqu'un si c'est un problème de personnel ou  en agrandissant les locaux ou en mettant en place un système à 2 services si c'est à cause de l'espace disponible, on préfère choisir arbitrairement d'exclure certains enfants de la cantine.
Venant de cette région vous pourrez me dire qu'à peu de choses près ça aurait pu être une autre catégorie de personnes qui aurait été ciblée mais dans tous les cas c'est scandaleux.

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